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ligne 15 sud - Page 8

  • GRAND PARIS EXPRESS : VANVES RESTERA T-ELLE LONGTEMPS INDIFFERENTE AUX NUISANCES ET AUX MUTATIONS QUI SE PREPARENT ?

    Il a été beaucoup questions du Grand Paris Express et surtout de la gare du Clos Montholon prévu sous la gare SNCF/Transilien de Clamart dans les réunions publiques animés par le maire de Vanves ses dernières semaines. Occasion de rappeler que c’est grâce à sa ténacité que les villes de Vanves/Clamart/Issy les Moulineaux l’ont obtenu, car il était le seul élu à avoir défendu la nécessité d’une gare du Grand Paris Express sur celle ligne 15 Sud alors que s’aménageait notamment le nouveau éco-cyber quartier du Fort à Issy les Moulineaux et qu’était prévu un éco-quartier autour de la gare SNCF/Transilien de Clamart. Il a ainsi distillé durant ses réunions, quelques informations sur cette futur gare qui devrait être l’une des premières à être aménagé sur cette ligne – le permis de construire devrait être déposé au début du printemps 2015 – dont le chantier devra être exemplaire sur le plan environnementale. Elle a changé d’aspect par rapport au projet originel avec un mail intérieur circulaire  qui permettra de transiter entre Clamart d’un côté, Vanves et Issy les Moulineaux de l’autre. Il parait même que le plafond de la gare devrait être ripé en Août 2017. Un véritable exploit technique est ainsi  programmé par la SGP (Société du Grand Paris) durant un chantier spectaculaire de 4 jours, car cette couverture pésera 7000 tonnes    

    Ce chantier devrait commencer au cours du premier trimestre 2016. Les riverains de la gare comme du tracé se sont regroupés au sein d’une association des riverains de la gare de Clamart (ARGC) depuis deux ans dont les adhérents gonflent progressivement surtout du côté Clamart et Malakoff, beaucoup moins du côté de Vanves et d’Issy les Moulineaux. Ce qui devrait changer lorsque le chantier débutera. Les riverains dont les habitations sont sur et à côté du tracé,  font l’objet actuellement d’enquêtes  de bâti qui permet à la SGP de connaître l’état de chaque habitat, pavillonnaire et collectif, et de parcelles. La première qui n’a rien à voir avec un référé, va leur permettre d’arrêter un modèle plus fin et surtout de mieux prendre en compte le risque de vibrations qui fait l’objet d’une étude de 3 organismes différents afin de définir un seuil cible. L’enquête sur le bâti est réalisée par un architecte mandaté par Véritas qui a satisfait tous les riverains qui ont accepté sa visite parce qu’il leur a permis de mieux connaître leur bâti. Il a même permis à l’un d’entre eux qui avait un puît sans fonds dans son jardin de voir avec la SGP pour le boucher ou sinon il risquerait d’avoir un énorme geyser lorsque le tunnelier commencera à creuser.

    L’enquête parcellaire doit permettre à la SGP de savoir à qui appartient les terrains, ce qui sera très important pour le rachat du tréfonds. « La SGP est prête à faire des procédures amiables, avant d’utiliser la procédure d’expropriation. Elle a fait déposer par deux députés, un amendement à la loi sur la transition écologique et énergétique permettant de créer une servitude d’utilité publique afin qu’elle puisse creuser au-delà des 15 m sans avoir à exproprier » indiquent les responsables de l’ARGC qui ont constaté « une volonté de la SGP d’aller vite en se donnant les moyens de ne  pas être retardée. Ils ont besoin d’aller vite et que le projet se passe bien ». 63 parcelles sont concernées du côté Clamart et surtout Malakoff, une seule à Vanves, à la pointe de la rue du Clos Montholon et de l’avenue du Général de Gaullle, côté Vanves. Il est vrai que la futur  ligne s’enfonce dans le sol à la sortie de la gare pour rejoindre celle  d’Issy/RERC.

    En même temps, certaines mairies ont commencés à bouger pour se préoccuper du devenir du quartier autour de la gare du Clos Montholon. D’autant plus que la SGP a la possibilité de s’intéresser de près à tout ce qui se passe dans un rayon de 800 m autour des gares. La mairie de Clamart a refusé que ce soit le cas en lançant une révision de son PLU qui fait actuellement l’objet d’une concertation avec les habitants. Son nouveau maire ne veut pas entendre parler d’une densification de ce secteur, tout comme son collégue de Vanves dont un élu l’a bien expliqué lors de l’une de ses réunions de concertation. Le seul secteur qui est appelé à évoluer, est du côté de Clamart : Un permis de construire devrait être déposé au printemps pour réaménager la place commerçante, car le maire de Clamart souhaite le faire avant les travaux. Quant au projet d’éco quartier sur la friche SNCF, il a été entièrement revu par la nouvelle équipe municipale avec deux immeubles qui entoureront la future gare, et un parking. 

    La SGP a décidé de faire de cette gare un chantier exemplaire sur le plan environnemental : 50% des déblais et déchets devraient être évacués par la voie ferrée (entre 11H et 15H). Un rail spécial devrait être aménagé et raccordé sur les lignes Paris Montparnasse. L’autre moitié le sera par camions avec accès du chantier du côté Clamart. Un rapport parlementaire sur le projet de GPE  estime à 60 millions tonnes,  les déblais qui  devront être évacués, sur l’ensemble des chantiers par le fluvial,  le ferroviaire et la route. Ce qui a amenés ses auteurs  à réfléchir sur la mise en place d’une économie circulaire sur les chantiers permettant de recycler et de réutiliser sur les sites ses déchets. Car ce projet doit être exemplaire sur le plan de la transition écologique et énergétique. Enfin, une passerelle piéton sera construite pour relier Vanves et Clamart avec accès aux quais durant ce chantier  qui devrait durer 5 ans.

  • LA DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER DE L’AUTOMNE 2015 A VANVES : DES HAUTS DE VANVES DETONANT ET ETONNANT

    L’abattage des arbres et la finalisation de la mise en place du stationnement réglementé qui ne font plus d’histoires, ni suscitent la polémique, ont été pourtant au centre d’une réunion détonante au grand étonnement des élus présents et de certains participants, Lundi soir dans le préau de l’école Larmeroux.

    Bernard Gauducheau venait de présenter les différents chantiers réalisés, en cours de finition ou même en projets, notamment le déclassement de la rue de l’Avenir qui doit être transférée dans le domaine public pour permettre sa requalification. Mais voilà, il manque quelques signatures (6 sur 60) de propriétaires  (introuvables) pour lancer cette opération qui est, du coup, retardé d’un an. « La requalification de la rue Aristide Briand est envisagée à partir du moment où l’ensemble des chantiers seront terminés et réalisés » a-t-il précisé à cete occasion. La réunion prenait son rythme de croisière lorsqu’une mère de famille qui fréquente la piscine avec son bébé de 9 mois, l’interrogea sur le nouveau règlement intérieur : « Comme nous ne pouvons plus rentrer les poussettes dans les vestiaires, où allons-nous pouvoir les ranger ? Où trouve t-on des bonnets de bain de bain pour bébés puisqu’il n’y en  a pas (sur internet) ? ». Philippe Thieffine, conseiller municipal, lui a indiqué quelle pouvait en trouver chez GO Sports, et  qu’il n’y a pas de solutions pour les poussetttes, d’autant plus que des travaux d’aménagement sont prévus à l’accueil et dans les vestiaires avec l’aménagement d’une salle de musculation. Le maire a précisé que « si la piscine municipale offre un service, elle n’est pas chargé de prévoir le stockage et la surveillance  des poussettes dans ce genre d’équipement, sauf en ce qui concerne les crèches ».

    « Pourquoi les arbres de la rue de Châtillon ont-ils été coupés ? » - « C’est le Logement Francilien qui a procédé à leur abattage, car ils étaient en mauvais état et devenaient dangereux » a répondu le maire en donnant la parole à Mme Murry, l’une de ses habitantes : « Les travaux entrepris par le Logement Francilien suppriment 14 places de parkings que l’on a cherché à récupérer d’une façon ou d’une autre (à l’occasion  de travaux de résidentialisation ) » a-t-elle indiquée. Du coup, un  autre riverain a proposé de planter des arbres dans la rue de Châtillon, où il a repéré 35 occasions de plantations pour agrémenter cette voie publique « car il n’y a que du béton et du métal » - « Il n’y a pas de réponse à apporter. Je veux bien y réfléchir, calculer le pour et le contre en fonction des places de stationnement. Il est vrai que j’aurais préféré que le Logement Francilien remplace ses arbres »  a indiqué le maire. Du coup, un riverain de la rue Larmeroux s’est plaint de la trop grande hauteur des arbres plantés le long de cette voie. « J’ai relayé votre demande au département. J’ai été renvoyé sur les roses. Le département préfère élaguer ses  grandes arbres pour les garder. Je préfère planter des arbres qui n’atteignent pas cette hauteur ! »

    « Pourquoi y a-t-il un stationnement payant sur une partie de l’avenue du Général de Gaulle et pas sur l’autre ? » a demandé un riverain en visant cette partie de l’avenue après le carrefour avec l’avenue de a Paix.  « On est sur une partie de l’avenue (où on a demandé au conseil Général de faire les trottoirs avant d’instituer le stationnement réglementé. Et nous sommes tributaire du département ! » a-t-il indiqué. A ce moment là une riveraine de l’avenue de la Paix particulièrement en verve s’est exclamée : « Il y a des gens qui se foutent de payer le stationnement payant ! Je me rappelle qu’il y avait des garages. Mais ils ont été transformés en logement » - « Ce stationnement payant est bien accepté maintenant. Il a libéré beaucoup de places sans l’espace public. Il est en place et il le restera » assura t-il face à quelques habitants de la rue Mansart et alentours qui s’étaient levés et protestaient fortement. « Vous ne pouvez pas dire que vous l’avez fait après consultation de la population » assènait l’un d’entre eux alors qu’il tentait de rappeler toutes les réunions d’informations organisées avant son début de mise en place  et des points d’étapes effectués lors de telles réunions de quartier. « Cela encourage les gens de prendre leur voiture pour aller travailler. Lorsqu’on revient le soir, on ne peut pas se garer !  Ce n’est pas fait dans  l’intérêt des résidents, mais dans l’intérêt de la commune qui veut ramasser de l’argent »- « Non cela n’a pas été fait pour l’argent mais pour assurer un turn-over et éviter les voitures ventouses »  essaya t-il d’expliquer en ajoutant : « Vous défendez votre intérêt privé mais pas l’intérêt général ! » - « l’intérêt des habitants de notre rue » répliqua l’un d’entre eux, alors que son voisin ajoutait :  « Vous avez un métro de retard ! » - « Et moi, une gare d’avance ! »

    Occasion de revenir sur la gare de Grand Paris Express, prévue au Clos Montholon, sous la gare SNCF de Clamart, sur la ligne 15 Sud qui sera mis en service en 2020. « Est-ce que vous prévoyez d’autres maisons à fiche en l’air »entend alors dans le public. « On aura des informations (en temps utile) de la SGP (Société du Grand Paris) qui est très sérieuse et professionnelle. Ce qui est important pour nous, est la revalorisation de ce secteur appelé à se développer » - « Y aura-t-il des incidences rue du Clos Montholon ? » - « Une seule propriété de Vanves, à la pointe, est concernée » a-t-il répondu en indiquant que « la ville a prévu une zone de préemption renforcée pour éviter la spéculation foncière et immobilière ».      

  • VANVES, LE CLOS MONTHOLON ET LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : « Nous cherchons à nous protéger ! » explique François Praud, un riverain.

     

    François Praud ex-président du stade de Vanves fait parti des riverains directement concernés par lligne 15 du Grand Paris Express entre les gares du Fort d’Issy/vanves/Clamart et de Châtillon Montrouge, et surtout de l’association qui rassemble les riverains de cette gare (Association des Riverains de la Gare de Clamart) situé sur le territoire de ces 3 villes auxquels tous les candidats aux élections municipales ont promis de s’intéresser de prés. Il était intéressant d’avoir son avis et son regard (d’un riverain) sur ce chantier et cette future ligne,  à un moment où les résultats de l‘Enquête publique qui s’est déroulée cet automne, ont été rendue public, avec deux réserves et 12 recommandations du commissaire enquêteur qui ont justement rassuré ses riverains 

    La principale réserve porte sur les risques de vibrations qui seraient ressenties en phase d’exploitation du métro par les habitants au droit du tunnel. « La SGP s’engage à réaliser une pose systématique antivibratoire afin de réduire les vibrations à la source » a-t-elle répondu dans un communiqué de presse en précisant : « Elle s’engage à compléter au cours des études d’avant-projet et de projet, les modélisations déjà réalisées. Elles prendront précisément en compte les caractéristiques envisagées pour le futur métro (longueur des voitures, charge à l’essieu, distance entre les voitures, nombre de roues par voiture et distance entre les roues, vitesse locale en exploitation) et permettront de caractériser le risque vibratoire à l’échelle localisée de chaque quartier. Elle s’engage à faire valider les résultats par un organisme indépendant ». Elle assure que, « dans le cas où ces modélisations mettraient en évidence, dans les zones sensibles, des risques,  des dispositions supplémentaires (pose de systémes anti vibratoires supplémentaires, adaptation du profil en long du tunnel) seraient prises ». 

    La seconde réserve concerne le risque d’effondrement ou de mouvements de terrain pendant la phase de réalisation du tunnel, en particulier dans les zones d’anciennes carrières. La SGP s’engage à conduire des études de sols complémentaires, pour bien identifier les zones sensibles nécessitant un traitement particulier,  en prévoyant que « le tunnel évitera ses carrières en passant au dessous à une distance suffisante pour garantir le creusement du tunnel en toute sécurité » et « des traitements préventifs (confortement, comblement) des zones à risque ». La SGP a prévu également de commander des études et des constats par experts,  « pour déterminer l’état initial de tous les bâties situés dans la zone d’incidence des travaux avant leur démarrage (lors de référés), et d’équiper d’appareils de mesures les bâtiments situés dans les zones sensibles, permettant de détecter en continu d’éventuels mouvements ».    

    Vanves au Quotidien- Quels sont les soucis que vous avez par rapport à ce chantier

    François Praud : « C’est un chantier énorme qui va durer 5/10 ans ! Nous avons plusieurs soucis : Tout d’abord les travaux, avec un tunnelier qui va creuser le tunnel sous les maisons. Comment va-t-on évacuer les gravats, les délais. Il est prévu une noria de camions qui va circuler sans arrêt dans nos quartiers comme l’ont connu tous les riverains avec le chantier de l’éco-quartier du fort d’Issy. Nous craignons que le Clos Montholon soit rapidement saturé et sinisré, sauf si c’est organisé ! Mais il n’en restera pas moins un point noir pour la circulation. Même si on nous a indiqué que ces gravats devraient être évacués par la voie ferrée Paris Montparnasse. Mais l’essentiel se fera par camion. Outre ce tunnel, il est prévu des puits d’aérations et de secours dont notamment au niveau de l’école Henri Barbusse (à Malakoff) qui devrait condamner un charmant petit square durant les travaux pendant un an. Et encore ! Il faudra vivre avec encore là des nuisances : camions, bruits… 

    VAQ - Quel est le second souci ?

    F.P.  : Ce sont les carrières  qui est un problème majeur. On ne comprend pas que la Société du Grand paris (SGP) ait décidé d’un tracé alors que ces responsables nous avaient dit, en réunion de présentation du projet, que le GPE avait deux objectifs : Eviter les zones urbanisées et les carrières. Sauf qu’entre Clamart et Chatillon/Montrouge, la ligne passera sous les carrières, dans une zone urbanisée. Ils font l’inverse de ce qu’ils nous ont déclaré. J’avais été en Octobre, à une réunion et j’avais dés ce jour là, pris le micro pour m’en inquiéter. Je ne comprends pas pourquoi, ils n’ont pas pris le tracé qui nous parait le plus évident sous l’avenue Vigouroux, vers le Bd Staliingrad, longer le stade Marcel Cerdan pour aboutir à la gare de Chatillon/Montrouge

    VAQ - Qu’est-ce que vous craigniez ?

    F.P. : «  Tous les anciens ont en tête la catastrophe de Clamart/Issy les Moulineaux, où ont été construite les tours de la ZAC Rodin au début des années 60 (1963) qui a fait 23 morts. Il y avait toute une zone pavillonnaire, un terrain de football sur lequel j’avais joué le dimanche précédant le drame. Et tout s’est effondré. On va nous dire que c’était en 1963, et qu’en 2014 , qu’il n’y a pas de risques, qu’on sait maîtriser la situation. Peut être, mais si, par malheur, nos pavillons et nos maisons, étaient fragilisés, si ce n’est pas écroulé, on se retrouvera à la rue et surtout seul et sans moyen face à une administration qui s’intéressera moyennement  à nos soucis.  C’est pourquoi nous avons une confiance limitée dans ces gens là

    VAQ - Le troisiéme souci n’est il pas la crainte des vibrations ?

    F.P. : «  D’autant plus que la profondeur à la gare de Clamart, est entre 15 et 20 m car la ligne doit remonter, le maire de Clamart ne voulant pas que le temps de transit dans sa gare soit trop élevé et les accés soient le plus court possible. Mais à ce niveau de profondeur, les maisons vont être victimes de vibrations à chaque passage de trains à grande vitesse, et cela toutes les 3 à 4 minutes. Ce secteur deviendra rapidement invivable. Et nos biens immobiliers vont perdre de la valeur. Notre but n’est pas de déménager parce que le métro va arriver. Nous avons donc toutes les conséquences, les ennuis, sans avoir aucun avantage. Nous ne voulons pas que nos maisonns s’effondrent et vibrent.  

    VAQ - Que faites-vous avec les riverains ?

    F.P. : «  Ils se sont rassemblés au sein de cette association, avec un  bureau qui s’est investit, renseigné sur les aspects techniques de sa réalisation, participé à de nombreuses réunions avec la SGP, et nous ont rendu compte lors de deux grandes réunions à Issy les Moulineaux et à Clamart. Ils ont incité à participer à l’enquête publique à laquelle beaucoup de membres de l’association ont participé pour aller répéter et dire qu’on ne voulait pas de ce tracé, et que si on ne pouvait pas faire autrement, il fallait prendre toutes les précautions pour que nos maisons ne s’écroulent pas, ne vibrent et l’évacuation des déblais se fassent correctement. D’ailleurs le commissaire enquêteur a été plutôt rassurant en prenant en compte nos remarques, avec ses réserves, pour éviter justement les nuisances.

    On en était prêt à faire des manifestations publiques parce que nous avions l’impression que les élus nous écoutaient de façon un peu condescendante et nous regardaient de haut en disant « cause toujours, de toute façon, on fera comme on a décidé ». On a l’impression qu’il y a certes de la communication, mais la question était déjà résolue.  Les dirigeants de l’association se sont démenés avec les responsables de la SGP, ont trouvé un cabinet d’avocat (de la célébre Corinne Lepage, ex-ministre de l’Environnement)  qui va nous aider dans nos démarches et a adressé un courrier très explicité et détaillé au Premier Ministre et aux ministres de l’Environnement, des transports pour faire part de nos craintes. Ce n’est pas notre association qui va remettre en cause la ligne 15 ! Par contre, nous cherchons à nous protéger. Et nous envisageons de mettre des calicots un peu partout pour indiquer que « nos maisons sont en danger » et « qu’un autre tracé est possible ». Car nous ne  sentons vraiment pas une volonté active des élus,  de Clamart notamment, de nous défendre, contrairement à la maire de Malakoff qui en a pris conscience. Quant à Bernard Gauducheau, maire de Vanves, il m’a incité à sensibiliser le plus possible le monde politique pour mettre en garde vis-à-vis des éventuels risques.